50 nuances de gris ou les secrets de l’iridescence

Participer au Siggraph c’est avoir la chance de voir de nombreux papiers techniques qui nous éclairent sur le futur du métier. Certains papiers ou techniques sont immédiatement utilisables dans notre workflow pour améliorer le photoréalisme de nos images.

Parmi ceux-ci, j’aimerais vous parler de la conférence “reflectance and scattering” et des travaux de Nicolas Holzschuch et Romain Pacanowski : “A Two-Scale Microfacet Reflectance Model Combining Reflection and Diffraction” et de Laurent Belcour et Pascal Barla : “A Practical Extension to Microfacet Theory for the Modeling of Varying Iridescence”.

Dans nos images nous nous posons souvent des questions autour des valeurs de gris et de leur neutralité. Froid, chaud ? Dans quelle mesure ? Y-a-t-il de la place pour un gris neutre dans la vie réelle ?

Les papiers développés au Siggraph reprennent une idée déjà abordée dans le blog Maxwell Render, à savoir que nous pouvons ajouter dans la construction de nos matériaux un effet de coating, d’iridescence qui apporte de subtiles variations colorées à notre couleur diffuse. On vient ici légèrement teinter notre matériau suivant l’angle d’incidence de la lumière. Il s’agit d’un effet nacré mais dont on a diminué grandement la force, la présence. L’effet réaliste est garanti. S’il est particulièrement remarquable sur les gammes de gris, on peut l’appliquer également à des couleurs de diffusion plus saturées.

La mise en application est en plus relativement simple :

Pour aller plus loin, consultez les papiers techniques du Siggraph :